domingo, 16 de março de 2008
34. Domingo de Ramos
"La foi va de soi. La foi marche toute seule. Pour croire il n'y a qu'à se laisser aller, il n'y a qu'à regarder. (...)
Pour ne pas croire, mon enfant, il faudrait se boucher les yeux et les oreilles. Pour na pas voir, pour ne pas croire.
La charité va malheureusement de soi. La charité marche toute seule. Pour aimer son prochain il n'y a qu'à se laisser aller, il n'y a qu'à regarder tant de détresse. (...)
Pour ne pas aimer son prochain, mon enfant, il faudrait se boucher les yeux et les oreilles.
A tant de cris de détresse.
Mais l'espérance ne va pas de soi. L'espérance ne va pas toute seule. Pour espérer, mon enfant, il faut être bien heureux, il faut avoir obtenu, reçu une grande grâce.
C'est la foi qui est facile et de ne pas croire qui serait impossible. C'est la charité qui est facile et de ne pas aimer qui serait impossible. Mais c'est d'espérer qui est difficile
à voix basse et honteusement. (...)
C'est elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la Foi ne voit que ce qui est.
Et elle elle voit ce qui sera.
La Charité n'aime que ce qui est.
Et elle elle aime ce qui sera."
Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, escrito para o Domingo de Ramos e para o Domingo de Páscoa de 1905.
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4 comentários:
Um abraço de Páscoa de um inesperado.
E registo com agrado a existência de um ( ainda assim pouco eficaz) filtro de anónimos.
já estás perto de formar a Novíssima Esperança... :)
Boa Páscoa também.
(o filtro deve vir incluído no pacote, nem tinha dado conta que existe. mas também está bem).
Eh eh eh ...olhe que não...
Vou para o meu Minho ( se o tempo o permitir...)
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